Je suis sortie de ma 1ère séance de kinésithérapie avec Mme Nathalie Ménager... insignifiante, minable, coupable. Les valeurs de bienveillance, d'éthique et de moralité semblent malheureusement absentes au sein de ses pratiques, et cela pose question sur sa déontologie et celle du centre.
J'avais espéré trouver une écoute attentive et des soins de qualité adaptés à ma pathologie. Mais je suis ressortie de ma consultation en me sentant juste ... nulle.
Dès la prise de rendez-vous, j'avais pourtant informé le centre de ma situation à la CMU et de la possibilité de prendre en charge les frais si nécessaires. Malheureusement, dès le début de la consultation, la kinésithérapeute, découvrant ma situation, me rend ma carte vitale agacée en affirmant que "ce n'est pas possible" et qu'elle "ne peut pas vivre comme ça même si ce n'est pas de ma faute". Ce qui pour moi était incompréhensible car j’acceptais de payer les séances. Elle m'a proposé rapidement de me réorienter vers d'autres praticiens, me demandant même (toujours agacée) pourquoi je m’étais adressée à elle au lieu de consulter ailleurs (???).
Il est clair que le système CMU est perfectible, et que tout travail mérite salaire, mais les patients qui fréquentent ce centre recherchent des soins et une écoute bienveillante. Les renvoyer à leur situation financière de manière à les culpabiliser et les faire se sentir minables ne correspond pas à ma conception de la bienveillance, ni à la déontologie du corps médical.
Le serment d'Hippocrate est au sein de l'IFEEN un serment d'hypocrite.